Subvention : étudions votre éligibilité

Bienvenue sur le blog Gest'Europe

Voiture électrique

L’autonomie des voitures électriques, des kilomètres de controverse
01 mar 2023

Temps de lecture : 5 min 44

La distance parcourue par un véhicule électrique entre deux recharges est souvent regardée à la loupe. C’est d’ailleurs, avec la hausse des prix de l’automobile, la raison la plus souvent invoquée comme frein à l’achat. Cependant, au fur et à mesure que l’électrification du parc automobile gagne du terrain, les avis se font moins tranchés. Car si le marché des voitures propres a le vent en poupe, il y a plusieurs (bonnes) raisons et l’argument d’une trop faible autonomie ne tient plus la route ! Gest’Europe vous explique ici pourquoi la mobilité verte va encore plus loin. 

 

L’autonomie des véhicules électriques

L’autonomie correspond au nombre de kilomètres qu’une voiture électrique (VE) peut parcourir avant la décharge complète de sa batterie.

Ce critère est déterminé par un cycle d’homologation WLTP (Worldwide Harmonized Light-Duty Vehicles Test Procedure) valable pour tous les véhicules légers à l’échelle mondiale. Cette mesure objective de la consommation de carburant, de l'autonomie électrique, des rejets de CO₂ et de polluants, est un indicateur fiable pour effectuer une comparaison entre différents modèles.

Pour un véhicule tout électrique neuf, l’autonomie annoncée par les constructeurs automobiles est le fruit d’un simple calcul : autonomie = capacité de la batterie (en kWh) divisée par la consommation moyenne (kWh/100 km), le résultat est ensuite multiplié par 100.

Cependant, cette donnée est valable uniquement dans des conditions optimales d’utilisation.

De nombreux facteurs font varier la donne et les chiffres réels se situent dans une fourchette de l’ordre de 100 à 600 km, selon le modèle et la puissance de la batterie.

À l’usage, la moyenne s’établit donc à 300 kilomètres d’autonomie avec une batterie de 50 kWh.

Il ne faut pas oublier que le poids du véhicule joue un rôle important, puisque la puissance développée en phase de propulsion varie selon le type de véhicule et impacte la consommation d’énergie électrique.

 

Quel modèle choisir ?

Le marché de la petite voiture citadine rencontre un succès fou, car elle consomme peu et ouvre la possibilité à son futur propriétaire de profiter des aides à l’achat d’un véhicule, comme le bonus écologique. L’autonomie peut être modeste, mais si l’achat est bien ciblé, cela ne pose aucun problème de déplacement.

Les berlines haut de gamme de chez Tesla ou Mercedes sont celles qui affichent les meilleurs scores grâce à leurs puissantes batteries, jusqu’à :

  • 725 km pour le modèle EQS 450+ de la marque allemande,
  • 634 km pour le constructeur américain et sa Model S.

Talonnées par d’autres marques et séries prestigieuses qui dépassent elles aussi les 600 km, ces VE hors norme sont, sans surprise, les plus chères.

Toutefois, hormis pour les gros rouleurs, ces données indicatives ne signifient pas grand-chose au regard des habitudes que prennent les automobilistes français.

MERCEDES EQSMercedes-Benz EQS, jusqu'à 725 km d'autonomie WLTP

 

L’utilisation de la voiture verte

La dernière étude réalisée par Enedis montre que la mobilité électrique n’est pas seulement d’adopter une motorisation propre, mais également d'opter pour des usages différents.

Alors que le marché explose, avec près d’un million de véhicules fin 2022, il apparaît que l’autonomie, même si elle est jugée faible par certains, n’est pas un handicap n’en déplaise aux sceptiques.

Ces statistiques prouvent que la voiture électrique répond largement au besoin de son propriétaire sachant que :

  • la distance moyenne journalière effectuée en voiture est de moins de 50 km,
  • la recharge se fait principalement à domicile.

Concernant cette dernière, il est intéressant de noter que :

  • 49 % des conducteurs branchent leur voiture au moins tous les 3 jours,
  • 33 % une fois par semaine,
  • 7 % moins d’une fois par semaine. 

Resterait-il à ses détracteurs l’argument des grands trajets, par exemple lors des départs en vacances ? Même pas, puisque la densification du réseau de charge est indéniable, notamment sur le domaine public, avec la multiplication des stations électriques et des bornes en libre accès.

À noter : les applications mobiles dédiées à ces réseaux proposent des services qui facilitent considérablement les voyages, comme la réservation d'un créneau de rechargement.

La distance parcourue entre deux pleins était un indice de performance, notamment pour les moteurs diesel, mais le moteur électrique amène quant à lui une révolution dans la façon d’appréhender la voiture.

 

Autonomie de la voiture hybride et hybride rechargeable

Les véhicules hybrides n’ont qu’une faible autonomie, quelques kilomètres tout au plus. Nul besoin de les recharger puisque la seule source d’alimentation est l’énergie cinétique. Les batteries jouent un rôle d’assistance au démarrage. 

Les véhicules hybrides rechargeables ont une autonomie en mode électrique qui leur permet de parcourir de 50 à une centaine de kilomètres. En cas de besoin, le moteur à combustion prend le relais.

Ces véhicules sont un excellent compromis, car l’autonomie est suffisante au quotidien et ils permettent de convertir en douceur des automobilistes réticents à l’achat d’un véhicule 100 % électrique.

 

Autonomie, les bonnes pratiques pour l’optimiser

Divers paramètres font fluctuer la consommation d’énergie, aussi, pour maximiser la charge et faire ainsi plus de kilomètres en espaçant les branchements, il convient d’adopter les bons réflexes.

 

Choisir la bonne conduite

Une voiture électrique apprécie la douceur autant qu’un moteur thermique. L’éco-conduite est louée depuis longtemps, car elle engendre moins d’à-coups qu’une conduite sportive. Moins gourmande en énergie, elle préserve également les pièces mécaniques, les pneumatiques ainsi que la batterie et limite les risques d’accident. 

Exit les vitesses excessives, les démarrages et arrêts brutaux, place à la souplesse.

 

Entretien de la batterie

Pour lui donner des conditions idéales, il vaut mieux privilégier des branchements réguliers et rester à un niveau de charge compris entre 20 et 80 %.

Le temps de charge est important aussi : une borne de recharge de faible puissance fait moins chauffer la batterie qu’une recharge rapide, qui doit rester occasionnelle.

Et enfin, la voiture électrique doit rouler régulièrement et préfère un stationnement abrité, même si elle résiste bien aux aléas climatiques, notamment au froid.

Ces quelques gestes simples prolongent la durée de vie de la batterie et par là même, l’autonomie du véhicule sur le long terme.

 

Les équipements sont-ils énergivores ?

Les performances des VE ne souffrent pas de l’utilisation des équipements courants comme les phares ou la radio. Le chauffage reste le plus vorace, mais les nouveaux modèles sont équipés de pompes à chaleur qui consomment moins qu’un système à résistance électrique (de 0,5 à 1 kW contre 2 à 4 kW). Il n’est donc pas utile d’y renoncer !

 

Chacun sa route

La typologie des routes empruntées a un impact certain sur l’autonomie.

Un trajet en ville est moins gourmand qu’un long périple sur l’autoroute.

En effet, en milieu urbain, l’énergie cinétique dégagée lors du freinage ou de la décélération régénère la charge, alors qu’à l’inverse, la vitesse augmente la consommation.

Vous ferez également moins de km sur les routes de montagne où la sollicitation de la voiture est plus importante.L’autonomie est donc un critère important, mais faire le choix d’un véhicule électrique s’inscrit dans une démarche globale. L’ensemble de ces éléments indiquent que l’essor de l’électromobilité n’est pas lié uniquement à elle, mais aussi à l’évolution du réseau de charge… et des mentalités. 

Comme tout changement fondamental, un temps d’adaptation est nécessaire. Aux balbutiements de la voiture propre, les performances étaient moindres qu’aujourd’hui et les véhicules de demain seront sans nul doute encore plus performants.

Le développement de cette motorisation fait écho à la nécessité de réduire l’empreinte carbone et les émissions polluantes pour limiter l’impact environnemental de la voiture. Les déplacements et l’utilisation de la voiture tels qu’ils étaient avant sont probablement révolus et toutes les réglementations vont dans ce sens, notamment avec l’entrée en vigueur des ZFE.

Promouvoir la voiture électrique est un rôle sur mesure pour les professionnels de l’automobile. Celui de Gest’Europe est de les accompagner avec des formations et un suivi personnalisé pour développer la visibilité et l’agilité de leur garage. Sébastien conseille, forme et guide ces experts avec des services exclusivement dédiés à cette maîtrise. Contactez-le !

Sources :

Articles associés

Poster un commentaire

Nom :

Commentaire :